Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/106

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

guere plus curieuſe que chez Martial de la vraie gloire qui ne peut venir que de la vérité. Les Couronnes qu’il en rapporta n’en furent pas plus précieuſes par conſéquent pour être d’or, & pour être placées ſur ſa tête de la main d’un Prince qui en étoit tout revêtu dans ces occaſions[1]. Nous ne le louerons donc ici que pour la piété dont il éleva un magnifique Tombeau à son Pere dans son Albanum & pour les beaux vers dont il l’honora[2].


XXXV. Leur Situation I. de celui de Pompée.

Telle eſt la notice ſûre des Maiſons de Campagne antiques qui se trouvèrent ſur les Coteaux d’Albe, mais il n’eſt pas, ſi aiſé d’en aſſigner la vraïe ſituation.

Celle du Chateau de Pompée établie dans le lieu occupé par Albano par ce qui a été dit de l’origine de cette Ville, ſe-

  1. Trojanæ qualis ſub Collibus Albæ
    Cum mihi Germanas acies, modo Daca Sonantem
    Prælia Palladio tua me manus induit auro.
              Stat. Silv. lib. III. epul. Domit.
                        Ter me vidiſti Albana ferentem
    Dona comes, ſanctoque indutum Cæſaris auro.
              Ib. lib. IV. Ad Cl. utxorem.

  2. Acclivis Tumulo, quo molle quieſcis
    Jugera noſtra tenens ; ubi poſt Æneïa fata
    Solatus, latiis ingeſſit Montibus Albam
    Aſcanius… hic ego te
    Inferui cura laude loci. Ib. lib. epic. in patrem.