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ET CORRECTIONS

la bravoure de Cicéron « Je devois ajouter les témoignages de Céſar, qui le ſouhaita avec ardeur pour son Lieutenant pour la conquête des Gaules, celui de Pompée qui aïant reçu de lui ces lettres par leſquelles il lui mandoit qu’il lui rendroit bon compte de le Cote dont il l’avoit chargé contre Céſar, lui fit réponſe qu’il reconnoiſſoit dans ſes demonſtrations le courage qu’il avoit toujours montré lorſqu’il en avoit été besoin pour la République : recognavi tuam priſtinam virtutem in ſalute communi. Pomp. Ciceroni, inter ep. ad Attic. lib. viii. ep. 14. & enfin celui de Caton qui loua la vertu montrée dans les plus importantes occaſions ſit pendant la Paix à Rome, ſoit ſous les armes dans ſa Province. Virtutem cognitam in maximis rebus domi togati, & foris armati. Cato Ciceroni inter famil. lib. xv. ep. 3.

Ibid. Il falloit apuïer ce qui y eſt dit, & du Triomphe décerné à Cicéron par ſa Patrie libre & du refus de cet honeur lorſqu’elle ne le fut plus, de deux textes ; l’un dans lequel Cicéron dit que les Faiſceaux qui ſe conſervoient par ceux à qui cet honneur étoit décerné jusqu’à ce qu’ils l’euſſent reçu, lui étoient à charge ; qu’il ne craignoit ſinon d’être preſſé de recevoir le triomphe ; qu’il ſeroit auſſi dangereux de refuſer que deſhonorant d’accepter déſormais : habent faſces moleſtiam… deferet Triumphum, non accipere periculoſum ſit, accipe invidioſum ad bonos. ad Attic. lib. viii. ep. 3., & l’autre ou il repete le même choſe, & où il explique de plus en quoi conſiſtoit le danger dont il parle dans le premier. S’il me preſſe de recevoir le Triomphe, dit-il parlant de Céſar, le