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ADDITIONS

moderne dans la III. P. dans la relation que je fairai de la Voïe Appiènne.

Pag. 79. Le N. xli. a beſoin de deux corrections, la première de compter parmi les titres aux quels Horace devoit connoître Tarente la proximité de Venuſie, où non ſeulement il étoit né, mais je montrerai qu’il dut paſſer des tems conſidérables depuis qu’il en fut ſorti pour ſes études, & la ſeconde, que tout le voïage dont il y eſt parlé ne ſe fit pas par la Voïe Appiènne, que nous verrons qu’Horace dut quitter à Éclane, d’où il continua ſa route par la Voïe Égnatienne.

Pag. 99. N. lii. Il est ſupposé que les premiers voïages des Grecs en Aſie furent pour le ſiège de Troie ; & que ce ſiège précéda ceux qui eurent pour fin les établifſemens en Italie ; l’une & l’autre de ces ſuppoſitions ſeroit fauſſe. Il s’ensuit du ſeul rapport qui y éliſait de l’établiſſement de Cumes à la Guerre de Géans, qu’il ne put que précéder de beaucoup l’Époque marquée.

Pag. 102. N. liv. Il s’ensuivroit du témoignage de Strabon que j’ai rapporté au ſujèt du Véſuve, qu’on ne le tenoit pour un Volcan que par conjecture. Mais j’aurois du ajouter qu’il eſt des Anciens du même tems qui parlent d’une manière poſitive. Memoratur, dit Vitruve, antiquitùs creviſſe ardores & abundaviſſe sub Veſuvio monte, & inde evomuiſſe circa agros flammam. lib.II. cap. 5.

Pag. 114. N. lxiv. Au trait de la Fable de la Guerre des Géans qui regarde la formation de la Sicile, qui prouve en général que ſes auteurs