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de Campagne d’Horace. I. Part.

doute y être en garde contre les Épines mais qu’il n’y avoit que celles de l’arbriſſeau qui porte les Prunelles ; que que ce qui y abondoit encore plus c’étoit le Cornouiller ; que cette partie n’étoit par-là ni deſagréable, les fruits & les rieurs de ces deux arbustes aïant de quoi plaire également à la vue ; ni entierement inutile, le Paiſan ne laiſſant pas perdre les fruits du premier que ſon acide fait quelque fois rechercher ; & le ſecond pouvant ſe confire à la manière des olives ſelon Columelle cité par Dacier. Mais la partie d’un genre à peu prés ſemblable, dont on voit qu’Horace veut faire entendre qu’il n’eſt pas beſoin de parler de ce ton d’Apologie, c’eſt les arbres, qui étoient ſans doute, tant ceux qui compoſoient le Bois qui étoit au deſſus du Chateau, que ceux qui étoient repandus ça & là par toute la Terre. C’étoit le plus beaux Chênes de deux eſpèces le plus eſtimées qui ſont celles du Chêne noir & du Chêne Verd. Horace ne parle pas de la reſſource qui se trouve dans leur coupe qui n’a pas beſoin en effet d’être relevée ; il dit qu’ils étoient conſidérables par leur seul fruit. Cela nous aprend qu’outre les troupeaux des Bœufs, des brebis, de che-