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de Campagne d’Horace. I. Part.

plutôt une expoſition qu’une ſolution. On ne va maintenant à Pouzzoles, & à Baïes que par Naples ; mais anciennement outre la Voïe Campaniène, dont j’ai parlé qui par Pons Campanus portoit droit à Putéoles, on avoit pour Baïes pluſieurs voïes Littorales ; l’une qui commençoit à Minturnes, que prenoient ceux qui vouloient paſſer par Maſſique, l’autre non loin de Sinueſſe où nous voïons aboutir Cicéron, lorſqu’il retournoit de ſon Cumanum, & une autre enfin encore plus avant prés de l’embouchure du Vulturne. Stace nous dit expreſſément que c’étoit là, où la Voïe Domitienne pour Baïes se détachoit de la Voïe Appiènne & cette manière de s’exprimer ſi conforme à celle d’Horace, ne laiſſe pas douter que ce ne ſoit là qu’il fut obligé de donner de grands coups de Bride à gauche à ſon mulet qui vouloit prendre à toutes forces à droite vers Baïes[1]. Ces dernieres voïes conduiſoient à Baïes par Cumes. Cu-

  1. Stace apres avoir parlé da pont de Domitien ſur le Vulturne dit :

    Illic flectitur excitus viator .
    Illic Appia ſe dolet relinqui.
       P. Stat. Sylv. lib. IV. via Domitiana.


    Nous avons vu le Texte parallele d’Horace. Prateragenius Equus non mibi Cumas est iter aut Baïas. Ibid. p. 33.