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Découv. de la Maison

dés, nommément dans les inſtitutions de Numa[1]. Il y a toute apparence que le beau Temple dont nous parlons élevé à l’Idole fut la réponse que la Religion d’Agrippa fît à la ſueur qui lui avoit été attribuée.

Cette obſervation clorra mon détail ſur Baïes. La longueur en a peut-être fait perdre de vuë l’objèt. Je rappellerois dans ce cas que c’est de faire connoitre un des lieux les plus frequentés par Horace pour ſavoir de quelle difficulté il peut être contre la qualité d’unique que je montre en la Campagne qu’il poſſéda.


CXCII. Objet du détail ſur Baïes qui eſt l’examen de la difficulté dont elle peut être à l’unité de la C. d’Horace.

Ce n’eſt pas envain en effet que le Poëte fait en un ſeul vers cet éloge complet de Baïes, que Martia1 deſeſperoit de pouvoir faire en mille[2]. Nous avons déja vû dans l’objection le texte qui compte ce lieu de vacance entre les quatre qui l’attiroient le plus. Une de mes réponſes générales m’a donné occaſion d’en rapporter deux autres plus forts encore ; l’un ; celui

  1. Publica, & privata sacra Pontificis ſcitis ſubjecit (Numa) nec celeſtes cerimonias modo, ſed placandos Manes trt idem edoceret. Tit. Liv. dec. lih. I. n. 20.
  2. Nullus in Orbe ſinus Baïis prælucet amænis. Hor. l. I. ep. 1.
    Ut mille laudem Flacce, verſibus Baïas.
    Laudabo digne non ſatis tamen Baïas. Mart. li. XI. epigr. 81.