Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/401

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
309
de Campagne d’Horace. I. Part.

le rocher[1]. Agathias enfin rapporte que les Goths maîtres de Cumes s’étoient tellement fortifiés dans le Château qu’il n’y eût pas d’autre moïen de les y attaquer, que de miner une partie de la muraille par la grotte où la Sibille jadis avoit habité & répondu à ceux qui la conſultoient. L’endroit, dit-il, qui étoit à la partie Orientale de la colline, étoit d’une Structure & d’une beauté qu’on n’auroit jamais attendu d’un lieu qui ne ſe montroit, que comme un Antre affreux[2]. Ces Témoignages ſont d’autant plus concluans qu’ils ne peuvent combiner plus parfaitement ſoit entr’eux, ſoit avec les Vestiges qu’on voit encore ſur les lieux. La partie qu’on reconnoit pour le lieu de l’ancienne Citadelle de Cumes à ſon élévation, eſt pleine en dehors, de murs antiques qui annoncent le

  1. Εθεασαμεθα εν τῃ πολει (εν Κυμᾶ) γενομενοι και τινα τοπον εν ᾦ βασιλιϰην μεγιστην εξ ενος εξεσμενων λιτου… πραγμα μεγιστον καὶ παντος θαυμα· τος ἄξιον. S. Just. in cohort. ad Græcos.
  2. Εν τῳ προς ἥλιον ἄνιχονὴν τε λοφᴕ τετραμμενον… βαραθρωδες… ἐνθαυτα δε παλαι φασι τὴν Συβυλλαν τὴν πανυ Ιταλὴν ἐνδιαιτωμενὴν… ϰαὶ προαγορευειν τα εσομενα τοίς πυνθανομενοις.
    Agathias lib. II. de Imperio Juſtiniani p. 19.