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Découv. de la Maison

qu’Atticus avoit mis à cette Poſſeſſion l’avoit rendue non moins utile[1].


CXLVII. XII. M. de C. de Cicéron ſon Pompeïanum & XIII. ſon Faberianum enſévelis ſous les Cendres de l’eruption du Véſuve ſous Titus.

La XII. Maison de Campagne de Cicéron, qui fut son Pompeïanum, & la XIII. qui fut ſon Fabérianum, ne furent pas fort éloignées des quatre que nous venons de nommer, puiſqu’elles furent ſituées l’une & l’autre dans le Golfe qui ſuit celui de Baïes je veux-dire celui de Naples. La première reçut ſon nom de la Ville de Pompéi dans les dehors de la quelle elle ſe trouvoit ; & la ſeconde l’avoit du Particulier de qui elle avoit été aquiſe. Ce que j’ai rapporté du ſort de Pompéï ſous Titus a déja apris celui de tout ce qui en dépendoit. Un avantage de cette diſgrace de ces deux Campagnes c’eſt la poſſibilité de les retrouver mieux conſervées que toutes les autres ſous la cendre qui les couvrît. La fortune ne ſauroit être plus grande à l’égard du Pompeïanum que Cicéron joint au Tuſculanum dans le Texte que j’ai rapporté, qui atteſte, & le plaiſir que lui donnoient ces deux Campa-

  1. Dans les dépendances du Cluvianum, il y avoit pluſieurs Maiſons à-louer qui lui avoient cauſé une dépenſe dont il eſperoit d’être bien dedomagé à cauſe du concours dans ces Cantons. Hic turba magna est… Cluvianum valde me do lectat. Ad Att. lib. XIV. ep. 9. De Cluviano quoniam in re mea meipſum ſuperas res ad centena perducitur. Ibid. ep. 11.