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Découv. de la Maison

plus critiques. César, & Pompée ſe l’étoient diſputés ; mais il n’avoit pas délibéré de ſe tourner vers Pompée avec toute la République. Celui-cy lui avoit dabord donné le commandement général de la Cote, & particulier de Capoue, dont Cicéron lui avoit promis de lui rendre bon compte[1] ; Mais les moïens d’arrêter une armée qui avoit ſubjugué les Gaules, aïant manqué entierement, Pompée lui ecrivit de joindre au rendez-vous général de Brunduſium. Cicéron étoit déja en chemin lorſqu’il aprit que Céſar ſe propoſoit de courir à Pompée par la même route : il s’arrêta à Cales, d’où il ecrivit deux Lettres le plus curieuſes, l’une où il rend un compte Politique de ſa conduite à Pompée, & l’autre où il expoſe franchement ſa ſituation critique à Atticus pour avoir ſon conſeil[2]. Cette derniere en particulier est dite écrite du Calène, c’eſt-à-dire d’une Campagne près de Cales & comme Ciceron ne dit

  1. Italiæ regiones deſcriptæ ſunt, nos Capuam ſumpſimus. Ad Famil. lib. XVI. ep. 11. Vult me Ponipeïus eſſe, quem tota hæc Campana, & Maritima ora habeat επισϰοπον. Ad Att. lib. VII. ep. 11. Videor ſegnior fuiſſe… Si bellum gerendum eſt confido me omnibus facile ſatiſfacturum. Cicero Imperator Pomp. proc. Ad Attic. lib. VIII. ep. 13.
  2. Voïez-les entre celles à Attic. Ibid. ep. 3. 12. 13. 14. 15.