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de Campagne d’Horace. I. Part.

que nulle autre part, dans ces tems mauvais que produiſît la revolution de la Conſtitution Politique de Rome, qui s’opera vers la fin de ſa vie[1]. Enrichie ſans doute de la plus riche dépouille de ſa Maiſon d’Antium, qui étoit ſon Cabinet, elle lui fourniſſoit le moïen de jouir pleinement de ſa grande reſſource, qui étoit de lire, & de compoſer. On avoit dit à Rome, qu’il ne faiſſoit autre chose dans ſa ſolitude que bouder : que nos agréables ſachent, ecrivît-il à Atticus, que j’y ai plus ecrit, qu’il ne ſeroient en état de lire[2] » ; Une ſeule chose interrompoit ſon aplication. Il n’étoit par auſſi aiſé, à ceux qu’il etoit obligé d'avoir avec lui, de ſupporter le loiſir dont ils y jouïſſoient, qu’à lui d’y ſoutenir le travail auquel il s’y livroit [3]. Il ſeroit tems de paſſer aux autres Campagnes de Cicéron.


XCV. Le grand nombre des M. de C. de Cicéron ſituées ſur la cote de la Mer Tyrrhène raiſon d’en donner une idée générale.

Mais trois des celles dont j’ai deja parlé, & ſix de celles qu’il me reſte à déduire ſe trouvant ſur la même côte de la

  1. Ego locum habeo nullum, ut tempus eſt noſtrum, ubi facilius eſſe poſſim, quam Aſturæ. Ad Att. lib. XIII. ep. 26
  2. Legere iſti læti, qui me reprehendunt tam multa non generale. poſſunt, quam ego ſcripti. Ad cund. lib. XII. ep. 39.
  3. Ut ii qui mecum ſunt diíficiliùs otium ferant, quam ego labonem. Ibid.