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de Campagne d’Horace. I. Part.

par ſa fidélité : qu’on liſe avec attention le texte, & on verra, qu’il exprime dabord un seul Peuple & deux Villes, & il en parle auſſi-tôt comme ſi c’etoit une ſeule Ville, & deux peuples ; quoiqu’il reſulte de toute la phrase, que ce n’etoit ni l’un, ni l’autre. La ſituation de Palépolis n’y eſt indiquée que par celle de Naples, comme ſi on ſavoit, qu’elle n’exiſtoit plus dans cet endroit ; & cella n’empeche pas de parler dans la même période de deux Villes non ſeulement comme ſubſiſtantes, mais comme habitées par un même peuple, dont le texte ne nous dit pas s’il a été tel, ou parce qu’il compoſoit un même corps politique, ou ſeulement parce qu’il n’avoit qu’une ſeule origine, qui étoit de Cumes. L’inexactitude de la phrase de Tite-Live n’est cauſée, que par Terreur ſur la quelle elle roule. Dans, ni près de l’endroit, où est ſituée Naples, il n’y eut jamais, ni la Palépolis ni les Palépolitains, dont il parle. L’inſpection ſeule des lieux convainc, que la choſe ne fût pas même poſſible. Naples ne pût avoir aucune Ville à ſa droite, puis que de ce coté là, elle est appuiée ſur la Montagne de Poſilipe jusqu’à l’endroit, où cette Montagne est terminée par la Mer