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Découv. de la Maison

caractère n’eſt pas plus offenſé de ceux où il est parlé de Baïes.


XLIX. Les textes qui parlent de Baïes également impuissant contre l’unité.

Ce ſecond lieu est à-peu-près dans le même cas que Tarente par raport à ma matière. Ses titres relativement à la Cammpagne d’Horace ſont égaux, & ſa celébrité, quoique dans un autre genre n’eſt pas moindre. Ce lieu ainſi que ceux dont je parlerai après celui-cy, ont beau manquer de la prérogative de Tarente, de continuer à ſubſiſter, ils tirent cet avantage de leur deſtruction, que de nouveaux Batimens n’ont pas fait diſparoitre, ou n’ont pas couvert les ruines des monumens antiques, qui en reſtent, ce qui les rend plus intéreſſans aux yeux de l’érudition.


L. Raiſons de s’étendre ſur Baïes quoique vu de tous les voyageurs, non moins que ſur Tarente jusqu'où ils ne pénètrent gueres.

Je devrois être dispenſé de m’étendre ſur Baïes, comme j’ai fait ſur Tarente, parceque nul lieu ne devroit être plus connu & avoir moins besoin par conſéquent de notices. Au lieu que peu de Voïageurs pénétrent jusqu-à Tarente, il n’en eſt aucun, qui manque de voir Naples, & par conſéquent Baïes qui eſt à ſes portes, & au centre des curiosités de ſes environs. Mais la vérité eſt, que ce lieu pour être ſi viſité n’en reſte pas moins inconnû : la raiſon en eſt, que la connoiſſance,