froit d’ailleurs les plus grandes difficultés qu’Horace indique, dans cette malignité des Parques exprimée dans ſon texte. Ces circonstances méttoient pour lui une retraite à Tibur au rang de ces biens, qu’il est donné de déſirer, plutôt qu’il n’eſt permis de les eſpérer. Il ſe contente auſſi par rapport à ce lieu de former de ſimples ſouhaits, Utinam ; de ces ſouhaits qui ne font prendre à perſonne aucune mesure, en conſéquence desquels, il eſt manifeſte qu’Horace ne ſe ſera pas préſſé d’en prendre une auſſi importante que ſeroit l’aquiſition d’une Maiſon, pour les effectuer. Le texte ne prouve donc rien pour Tibur même. Il peut encore moins prouver par conſéquent pour Tarente ſubordonné à Tibur en tout, dans le paſſage.
Toute la force de cette autorité par rapport à Tarente ſe trouvant reduite à ſi peu de chose, ou pour mieux dire à rien, il n’importe en quel termes elle est conçue. Ces termes ſont à la vérité de réſolution, mais ce n’eſt qu’une reſolution, de la nature du ſouhait qui la fait former : une reſolution, qui ne porte que ſur un objèt conditionel, qui ne régarde qu’un tems indéfini, qui dans le fait n’arriva jamais ; une réſolution
