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de Campagne d’Horace. I. Part.

Il y alloit, s’il vouloit, c’est-à-dire ſans y être déterminé par aucun autre motif, que l’envie, qui pouvoit lui en prendre. Une telle diſposition n’eut jamais pour objèt une Campagne propre, qui augmente à la vérité la liberté d’aller, par la commodité qu’elle offre, mais qui ne laisse pas aussi entierement, celle de n’aller point, parcequ’elle excite toujours quelque interêt. Horace n’eprouvant rien de pareil de la part de Tarente ; ne s’y rendant que quand & que comme il vouloit, c’eſt une raiſon de penſer, qu’il n’y alloit que dans quelqu’une de ces Maiſons, dont il n’avoit que le ſimple uſage, don d’autres avoient tout le ſoin, & toute la charge, & par conſéquent la propriété. Mais, s’il a été facile de reſoudre la difficulté formée par le ſecond texte, l’eſt-il également de delivrer notre aſſertion de l’embarras, que peut lui faire le troiſieme ?


XLVIII. Le troiſieme plus fort en apparence eſt le plus faible en effèt.

Il ſe préſente ſous une face qui exclut les exceptions données aux deux précédens. Il ne nous montre pas Tarente, comme une ſimple objet du bon plaiſir d’Horace, il n’y eſt pas queſtion du ſeul fait de quelques voïages dans cette Ville, il y en eſt fait mention, comme d’un lieu, qu’Horace