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de Campagne d’Horace. I. Part.

un moindre attrait, que ſes autres prérogatives.


XXXIX. Repriſe de trois textes qui regardent Tarente, leur examen & la ſolution de la difficulté qu’ils peuvent faire.

Le fait eſt, que ſelon un de trois textes de l’objection, qui regardent Tarente, Horace avoit le goût le plus décidé pour cette contrée : que comme on peut l’inférer du ſecond, ce goût n’étoit pas oiſif chez lui, mais l’engageoit à s’y rendre ſouvent pour y paſſer des tems de Vacance : que conſéquemment à l’expérience, qu’il avoit faite de la vie douce qu’on y menoit, il exprime une certaine reſolution, de s’y retirer dans ſes vieux ans. Il eſt queſtion de ſavoir ſi de tels Textes n’énoncent point, où au moins ne ſuppoſent point, qu’Horace eût à Tarente quelque Maiſon de Campagne à lui appartenante ; au quel cas, ils ne pourroient qu’être une difficulté à ce Caractère d’Unique que je donne à la Campagne du Poëte.


XXXIX. Le premier ne prouve ſi non que Tarente toit fort agréable.

La Reſolution de cette queſtion ne ſera, ni difficile, ni obſcure. Des trois textes qui y donnent lieu, le premier bien éxaminé ne peut paroitre, que très-incapable de former la moindre difficulté. Il ſe borne à nous aprendre, que semblable à certaines beautés, Tarente pour être peu éſtimable, ne laiſſoit pas de paroître trés-