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de Campagne d’Horace. I. Part.

ſites impérieuſes de Pyrrhus, d’une premiere priſe par les Romains même, & d’une occupation aſſez longue par les non delicats Cartaginois ſous Hannibal ; & le Vainqueur plus rétenu que Marcellus avoit refuſé de toucher aux Dieux, qu’il dît qu’il falloit laiſſer avec tout leur courroux aux Tarentins, ne ſe laiſſant frapper, que par la beauté d’un Hercule Coloſſal de bronze, ouvrage de Lyſippe qu’il crût devoir orner le Capitole même, où en éffèt il le dédia[1].

Le magnifique Théâtre de Tarente dont les Auteurs parlent encore, deſtiné aux plus interéſſans ſpectacles, ſuppoſe par lui-même, que le Gout pour les ouvrages d’eſprit ne s’y étoit pas moins maintenu.

Mais si Tarente conſerva ces talens, ce ne fût que parcequ’ils entrent pour beaucoup dans les objets d’un peuple éfféminé. Elle n’en abandonna pas moins totalement les principes, & les connoiſſances, qui annoncent une Nation véritablement éclairée.

  1. Ὦν ἐσι ὁ Ἡραϰλῆς ἐν τῳ Καπιτωλίῳ ϰαλϰοις ὁ ϰολοσσιϰός, Λυσιππᴕ ἔργον ἀναθημα Μαξιμᴕ Φαϐιᴕ σᴕ͂ ἑλοντος τὴν πολιν Ibid.