reſtera toujours plus évidente, & ce ne ſera pas le ſeul fruit du détail qu’elle exigera. Seulement comme quelques uns des textes objectés ont été les fondemens des opinions, dont la réfutation doit faire la ſeconde partie de cet ouvrage, j’y renverrai, ce qu’il ſeroit besoin d’y répétér.
XXVI. Réponſe ſolution particuliere de chaque Texte. I. De Celui qui parle de la Sabine, de Préneſte, de Tibur, & de Baïes.
Je dirai donc, que de quatre Campagnes nommées dans une ſeule ſtrophe, celle en Sabine, Préneſte, Tibur, & Baïes, la premiere fut la vraie Campagne d’Horace, & c’eſt celle dont j’ai découvert le lieu. Mais il eſt à remarquer qu’outre que le nom de Campagne Sabine est trop général pour en indiquer la situation, le domaine, qu’en eut Horace ne ſe prouve nullement par la ſeule mention, qui en eſt faite ici, qui ſi elle étoit ſeule, n’empecheroit pas, que nous ne la rangeaſſions au nombre de celles, que le Poëte pût fréquenter comme étranger. Nous ne la qualifions ici de Campagne véritable d’Horace, que parceque cette qualité réſulte manifestement des preuves de toute ſorte, que nous expoſerons dans la troisieme partie de cet ouvrage. Cette Campagne par là n’a rien de contraire à l’Unité, c’eſt elle qui l’établit, parceque c’eſt elle, qui eſt cette Campagne unique qu’Horace poſſéda.
