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de Campagne d’Horace. I. Part.

étoit dans des lieux très-fréquentés. Ceux qui sont nommés dant le texte de Stace, que j’ai cité, étoient tous des Villes qui ne pouvoient paroitre petites, qu’à cauſe du voisinage de Rome dont la grandeur eclipſoit tout. J’en dois dire autant de tous ceux, dont les paſſages d’Horace rapportés dans l’objection, font mention, dont la plupart étoient encore plus conſidérables.

Les Villegiatures anciennes ſemblables aux modernes en ce point n’en pouvoient être différentes en celui qui en eſt une ſuite naturelle, je veux dire, dans la facilité pour le grand nombre, de ſe procurer des logemens dans ces lieux de concours, où les plus riches ſeuls avoient des Maiſons en propre.


XXIII. Il s’enſuit qu’Horace a pu aller en pluſieurs Campagnes, ſans qu’elles fûssent à lui.

Horace a donc pû y aller ainſi que la foule ſans qu’on puiſſe conclure de ce qu’il y a été, qu’il y eût de Maiſon à lui. Il dût même y avoir cette grande différence entre Horace & les Romains ordinaires, c’eſt que s’il n’y avoit perſonne parmi eux, pour qui il ne pût ſe trouver quelque logement, il ne dut y avoir aucun logement qui ne pût être pour Horace. Ne nommons pas même, ceux qu’il pouvoit ſe procurer, comme tout le Monde avec ses ſeſterces. Dût-il y avoir aucune de ces Maisons, que les Grands de Ro-