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Découv. de la Maison

perſonnes, les tems, & les lieux, de fraïer les voïes, & d’ouvrir les portes d’une Maiſon de Campagne. Les Romains du tems d’Horace, avoient encore plus de moïens que nous, de ſe procurer l’entrée des Maiſons qui pouvoient appartenir à autrui. Je ne parlerai pas de la qualité reſpective de Patrons, & de Cliens, qui donnoit des droits réciproques très-grands, à des perſonnes de divers rang ; je me bornerai à celle, qui avoit un trait particulier au ſujet présent, je veux dire à celle d’Hôte dont la mention eſt fréquente dans tous les anciens auteurs. Ce qu’on appelloit ſes hôtes, étoient des perſonnes, avec qui on étoit lié par le traité de ſe recevoir, de ſe loger, de s’héberger, & de ſe defraïer reciproquement, ſelon les occurrences, & les beſoins, tant à la Ville qu’à la Campagne.

L’énumeration de tant de titres, différens de la propriété, aux quels on peut aller à une Campagne, démontre, que le ſéjour ſeul dans pluieurs, ne prouve nullement, qu’on en ait possédé plus d’une.


XVIII. Ce qui a pû être anciennement confirmé par les mœurs présentes.

Si cette vérité avoit besoin de confirmation, nous en trouverions une, dans les exemples, que les mœurs préſentes de Rome au ſujet des Campagnes, nous mettent conti-