Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/104

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
12
Découv. de la Maison

qu’elle n’avoit pû être. L’endroit véritable n’a pas même été indiqué ; un seul Savant l’avoit soupçonné ; quelque Amateur s’étoit mis sur la voïe pour le découvrir ; mais les bonnes idées, où avoient été rejettées, où n’avoient pas été ſuivies. La ſituation de cette Maiſon de Campagne célèbre étoit demeurée entièrement inconnue.

Il s’en falloit bien cepandant, qu’il en fût de ce point d’Antiquité, comme de tant d’autres qui ne ſont point éclaircis, parcequ’ils ſont peu ſuſceptibles de l’être, faute d’autorités, ou de monumens ſuffiſans. On peut dire presque, que le principal embarras des moïens de découvrir la vérité ſur la ſituation de la Campagne d’Horace, conſiste dans leur multitude, qui empêche d’en voir l’ordre & les rapports : & en éffèt c’eſt ſur tout la confuſion des idées, dans ceux qui ont traité certe matière, qui en a produit la fauſſeté.

Les Œuvres d’Horace ſont pleines de textes relatifs à ſa Campagne. Le Poëte n’en dit pas ſeulement quelques mots en paſſant, il en parle dans un grand nombre d’endroits & dans la plupart aſſez au long : il n’en rapporte pas quelque qualité générale, qu’on puiſſe retrouver facilement ailleurs ; il en