Page:Chaulieu - La Fare - Poésies, 1803.djvu/60

Cette page n’a pas encore été corrigée


C’est dans ce livre détestable
Où paraît ta corruption
Qui, d’une douce passion,
A fait un art abominable ;
Art d’où nous vint en sa fureur
Ce monstre de coquetterie,
Et ce métier faux et trompeur
Qu’on appelle galanterie.

Mais, hélas ! insensiblement
Je suis un charme qui m’entraîne ;
Je sens que j’oublîrai ma haine,
Si j’écris encore un moment.
Esprit, que je hais et qu’on aime,
Avec douleur je m’aperçoi,
Pour écrire contre toi-même,
Qu’on ne peut se passer de toi !