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À madame la duchesse de Bouillon.
SUR LA MORT,
CONFORMÉMENT AUX PRINCIPES DES ÉPICURIENS.
1700.



Princesse, en qui l’art de plaire
Est un talent naturel ;
Toi, dont le nom immortel
Dans le temple de Cythère
Aura toujours un autel,
Tant qu’on y célèbrera
L’esprit, la grâce et les charmes,
Et qu’Ovide y chantera
Les beautés à qui Rome avoit rendu les armes ;
Bouillon, je veux que ma muse,
Philosophe en ses chansons,
De ses morales leçons
Et t’instruise et t’amuse ;
Surtout que leur vérité,
Quoique parfois renfrognée,