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POÉSIES

Sent la fausseté suivie
D’un invincible dégoût.

Il ne voit point sa maîtresse,
Ses enfants, ni ses sujets,
D’une sincèie tendresse
ReCounoître ses bienfaits.
Comme il n’a, par ses caresses
Et ses Immenses largesses,
Recherché que des flatteurs,
Il ne recevra du zèle
De cette troupe Infidèle
Que des conseils séducteurs.

Venez dissiper la Sue
Qui voile votre clurte’.
Et montrez-vous toute nue,
Charmante divinité.
Qu’ici tout vous reconnoisse
Pour souveraine maîtresse,
O céleste Vérité !
Que tout autre culte cesse,
Et que tout mortel s’empresse
A suivre votre beauté.