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cas où l’on doive respecter la curiosité si générale et si naturelle pour les productions, même les moins parfaites, d’un écrivain célèbre, c’est surtout celui où l’on peut la satisfaire sans excéder les bornes d’un volume.

Nous avons suivi constamment le texte de l’édition de 1774, excepté dans un très petit nombre de passages, où nous avons cru devoir admettre des leçons de l’édition de Saint-Marc, comme évidemment préférables, et également connues pour être de Chaulieu.

L’ordre suivant lequel sont disposées les pièces de ce recueil n’est pas le plus régulier possible. Mais outre que, dans un recueil de ce genre et aussi peu volumineux, rien n’est moins nécessaire, ou même moins agréable, qu’un arrangement où les pièces sont classées par ordre de genres, nous avons cru qu’il convenait de conserver celui que Chaulieu avait établi dans ses manuscrits.

Enfin, nous avons pensé qu’une édition complète des poésies de Chaulieu, suivie d’un choix de celles de La Fare, en serait plus intéressante, sans être beaucoup plus volumineuse.