ses conquêtes en Italie. Ce fut une faute grossiere ; & Metellus qui étoit attentif à tout, ne manqua pas d’en profiter.
L’armée restée en Macédoine fut battue, & Andriscus obligé de prendre la fuite. Il s’étoit retiré chez les Thraces, d’où il revint bientôt avec une nouvelle armée. Il eut la témérité de hasarder une seconde bataille, qui fut encore moins heureuse pour lui que la premiere. Il y eut dans ces deux combats plus de 25,000 hommes de tués ; il ne manquoit à la gloire du général Romain que de se saisir d’Andriscus, qui s’étoit réfugié chez un petit roi de Thrace, à la bonne foi duquel il s’étoit abandonné : mais chez les Thraces tout cédoit à l’intérêt. Celui-ci remit son hôte & son suppliant entre les mains de Metellus, pour se rendre les Romains favorables. Il fut envoyé à Rome, où il orna le triomphe de Metellus.
Un autre aventurier, qui se disoit aussi fils de Persée, & qui se faisoit nommer Alexandre, eut le même sort que le premier ; mais Metellus ne put l’arrêter ; il s’étoit retiré dans la Dardanie, où il s’étoit caché, & où l’on ne put le découvrir.
Ce fut pour lors que la Macédoine