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quoit au roi & à toute sa cour ce que l’ancien testament dit du regne d’Achab. Afin de mieux allumer le feu de la rébellion, il fit un second livre comme pour servir de réponse au premier qu’il intitula le Prothée puritain. Il y traitoit d’une maniere très-impérieuse les deux chambres du parlement, & les sectes opposées à la royauté & à l’épiscopat. Il répandit dans le public que cet ouvrage avoit été composé par les partisans du roi, animant tous les partis les uns contre les autres, pour venir à bout de gouverner seul. Ces libelles aujourd’hui ignorés, exciterent alors une violente fermentation. On ne parloit à l’armée, comme dans le parlement, que de perdre Babylone, de briser le colosse, d’anéantir le papisme & le pape, & de rétablir le vrai culte dans Jérusalem. Lorsque Cromwel fut envoyé pour punir les Universités de Cambridge & d’Oxford, royalistes zélées, les soldats se signalerent par des exécutions aussi barbares qu’odieuses. Ils firent des cravates avec des surplis, & des housses à leurs chevaux, avec des ornements d’église. Les salles & les chapelles servirent d’écuries. Les statues des saints eurent le nez & les oreilles coupés. Les professeurs furent brutale-