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ges et les’femmes étaient admises à ses fêtés ;, mais^les vierges seules poussaient les hurle mens. tend qu’elles savaient conserver leur virginité, même au milieu des orgies, repoussant à grands CQups de thyrse les hôminesqtii voulaient leur faire, violence ; et même, ce qui est peu probable ; les bacchantes étaient des viergés si jalouses de leur chasteté, que pour n’être pas surprises en dormant elles se faisaient une ceinture avec un serpent. Leur nudité s’observe sur les monum éns non seûlemenldans leurs momens de fureur, mais encore dans leurs fonctions sérieuses. BACIS j fameux devin de l’antique Béotie, dont le nom passa à plusieurs de ceux qui, après lui, se mêlèrent de prédire l’avenir. BAD (Myth. pers.), génie persan qui, suivant les mages, présidait aux vents. Un mois de l’année orientale portait son nom et on lui avait consacré, en outre, le 22e jour de chaque mois.

BADUHENNA (Myth. scand.j ; divinité des anciens peuples du nord, qui paraît.être la déesse dès forêts. Elle pourrait bien être la même qu’Arduéna. (Voy. ce noms

B/ÉTILES pierres qu’on croyait animées, et que l’on consultaitcomme des oracles. Ces pierres étaient de formé ronde et d’une médiocre grandeur ; on lés portait sur ’soi et on les suspendait son cou comme des amulettes où des talismans. "Selon Damasciusj on trouvait les Bœtiles sur le mont Liban. Ils}’ 'des. cendraient dais un globe de feu et vbltibeaiént en l’air. peut-être ce’s pierres n ’étaient-elles autre chose que des aërolites.

BAG (Myth. pers.,), idole’persanne qui dônna son nom à. la

ville’ de Bagdad, et fut particulièrement honorée par la femme de Cosroës, qui lui fi.t élevèi un BAGOÊ^ la.première sybille qui rendit des oracles, et qui apprit aux peuples d’Etrurie l’art de’, deviner par le tonnerre. On croit que’c’est là même que là sibylle BÀHAMAN ou BADilEN (Myth. pers.), àngé persàn, qui, suivant la tradition des mages, prend soin des troupeaux et de tous lés animaux domestiques.

BAINMADU (Myth. ind.) idôle indienne adorée sur les bords du Gange ses prêtres sont sans cesse occupés à chasser lés mouches dé sa figure avec dë larges éventails. Pendant que le peuple tombé là facë contre terre pour l’adorer.

BAIRAM ̃(Myth. maliom.) c’est le nom des deux seules fêtes d’obligation que les Musulnians’aient dans leur religion. Ce sont des fêtes mobiles qui, dans l’espace de ans, tombent dans toutes lés saisons et dans tous’ les mois ; de l’année, parce que l’année musulmane est lunaire. Là première de ces fêtes arrive le premier jour de la’ lune qui suit celle de Ramadan où du carême turc ; elle dure trois jours. Le second Baïram arrive soixante-dix jours après le premier.

que les. Lapons adorent, comme l’auteur de la lumière et de la éhaleur. Les uns la regardent comme le sbléil, d’autres connue le- feu ils* invoquaient aussi leur’ dieu Thor sous ce nom.

"BALAKITG (Mylh. kamtschadàte) dieu du Kamstchatka. Lorsqu’il fait du vent, c’ést lui qui secoue ses longs cheveux