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414 Z 0 P Y de l’E’neïde, traduits en octas Bologne, 1554. II. Dissertations dialoguées sur le Dante et Pétrarque, Bologne. IlI. A thamtu, tragédie, Macérfita, 1579. ZOPPI (MeLcmo11), fils du précédent, né à Bologne en 1554, apprit de son père les belles-lettres et la philosophie, et le suivit 21 Macémtzi, où il étudia la médecine. En 1579, il obtint dans cette ville une chaire de logique, qu’il abandonna bientôt pour celle de philosophie morale à Bologne. A l’exemple de son père, il cultiva avec zèle la littérature et la poésie, et jouit de l’estime de tous les savons de son siècle. Il mourut en 1654, et laissa entre autres ouvrages : I. Sermones analytical, Bono-niae, 1589. Il. Psap/mn, ou Traité rlümtour, etc., Bolog11e.1590. III. Arlfmète, Médée, Ureüse, Méandre, tragédies, Bologne, 1629. ZOPPO (filstxc), peintre italien, lien, né en 1451 à Bologne, mort en 1517, disciple d’André Mantegna, a peint l’histoire et le portrait dans le style de son maître, qu’il imitait parfaitement. ZOPYHE, l’un des courtisans de Darius, fils d’H ystaspc, vers l’an 520 avant J.-C., se rendit fameux pur le stratagème dont il se servit, pour soumettre la ville de Babylone, assiégée par ce monarque. S’étant coupé le nez et les oreilles, il se présenta en cet état aux Babyloniens, en leur disant : 1 que c’était son prince qui Pavait si cruellement maltraité. 1. Les Babyloniens ne doutant point qu’il se vengeât, lui confièrent entièrement la défense de Babylone, dont il ouvrit ensuite les portes à Darius, après un siège de no mois. Ce prince lui donna en récompense le revenu —de la province ’Z 0 ll O de Babylone, pour en jouir toute sa vie ; ce ne fut pas assez des récompenses, compenser, il y aãunzç des distinctions tinns et des caresses. Il disait qu’il avinerait mieux avoir Zopyrv non inutile, que de posséder vingt Babylones. ZOPYBE, médecin qui communiqua si Mithridate, roi de Pont, la composition d*un antidote, comme un remède assuré contre toutes sortes de poisons. Ce prince en fit faire diverses expériences sur des criminels condamnés à mort, qui réussirent toutes. Celse parle d’un antidote appelé ambrosia, composé par un médecin du même nom, pour un roi Ptolémée. Quoique cet antidote soit un peu différent du premier, il pourrait être du même médecin, qui Paurait présenté si un des premiers Ptolemées, contemporain de Mithridate. —On trouva un autre Zone :, aussi nèdeein, qui vivait dans le 1 l’siècle, du temps de Plutarque. 1

ZOROASTRE, célèbre philosophe de l’antiquité, né au temps de Cyrus, dans la province d’Aderbivjan, qui est in Médie Son père, natif de la même province, se nommait htrsbansp, et sa mère, née dans la ville de ltey, s’appelait Doghdu. Le temps ou il a vécu semble indiquer Daniel ou Esdras ; la plupart des auteurs persans et arabes prétendent qu’il passa sa première jeunesse en Judée, en qualité de serviteur d’un des prophètes, dont les lumières lui procurèrent ces connaissances supérieures, par lesquelles il se distingua dans la suite. Un publiciste assure qu’il ne fonda pas une nouvelle religion, mais qu’il fut le réformateur teur de l’ancien magisme. Les savons conviennent que le ma-