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V I L L *sa sa mot’t. Il se retira, si l’on en H chrétienne ou Catalogue des croit Rabelais, en Angleterre, et y fut accueilli par Édouard IV, qui en fit son favori. La nature l’avait fait naître avec du talent pour la poésie naïve et badine. La Fontaine, qui avait beaucoup lu ce poëte, en ll quelquefois profité. Pour la langue, dit Patru, il eut le goût aussi fin qu’on pouvait l’avoir en ce siècle. Suivant Despréaux, Villon sur le premier, dans ces siècles gros stars, Débrouiller l’a1t confus de nos vieux romanciers ;

mais il tomba, comme eux, dans l’indécence, et ses ouvrages ee ressentent beaucoup de la corruption de ses mœurs. François Ier, qui aimait ce poëte, chargea Marot de donner une édition correcte de ses poésies. C’est s11r cette édition que fut faite celle de Coustelîer, in-S", ell 1725. On en a donné une autre à La Haye, même format, en 1742, enrichie de notes, par Formey et le Duchat. Il y en a plusieurs éditions sans date. 1 VILLOTTE (Jacques), jésuite, ne à Bar-le-Duc, le premier novembre 1686, fut envoyé par ses supérieurs dans l’Arménie pour y travailler à la propagation de la foi. Il revint en Europe, en 1709, gouverna plusieurs collèges de la Lorraine, et mourut à Saint-Nicolas, près de Nanci, le 14 juin 1745. Il 11 donné, en langue arménienne, plusieurs ouvrages qui ont été imprimés à Rome, à l’imprimerie de la Propagande : I. Une Explication de la fui catholique, in-ia. II. L’Arme’me YILV 525 chrétienne ou Catalogue des patriarche : et rois arméniens, depuis J.-C. jusqu’à fan 1712, ltume, 1750, in-ta. III. Abréytš de la doctrine chrétienne, Rome, lflã, in-12. IV. Commentaire. : taires sur les Évangiles, 1 714, in-.1°. V. Dictionnaire latin arménien, ou on trouve bien des choses Sllf l’histoire, la théologie, la physique et les mathématiques, tiques, Rome, 1714, in-folio. Le même auteur a donné en français : Voyage en Turquie, Arménie, Arabie et Barbarie, Paris, 1 714, in-fol. Nicolas Frizon, de la même société, a mis en ordre les Mémoires du père Yillotte, a corrige les fautes de style, et les a fait imprimer. VILT (JAco11), orfévre 51 Bruges, auteur d’une traduction flamande, composée de prose et de vers, du Traité de la Consolation, de Boëce. Cette traduction commencée mencéd en 1462 et finie en 1466, est restée manuscrite : il ne faut pas la confondre avec la traduction tion flamande imprimée à Gand, en 1485. VILVAINE (Ronunr), né et Excester, dans le Devonshire, après avoir reçu les honneurs du doctorat en médecine il Oxford, le 20 juin 161 1, exerça sa profession dans sa ville natale. Econoiue de son temps, il le partageait entre la visite des malades et l’étude du cabinet. Il a composé des épigrammes, et a publié quelques ouvrages de théologie et de chronologie qui furent estimés de son temps. Ce médecin mourut le Il février 1665. PH ! DU VINCI’-5IXIl’JllI vonolr.

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