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LOUI. LOUI . JOUIS Ier, la. Débonnaire, empereur, fils de Charlemagne et dîlildegarde, sa seconde femme, né en 778, à Casseneuil dans l’Agénois, et dès lors nommé roi d’Aqnitaine, parvintùíla couronne de France en 814, et fut proclamé empereur la même année. Ce prince signale le commencement de son règne parla permission qu’il accorde aux Saxons, transportés endes pays étrangers par Charlemagne, de retourner dans leur patrie. Il associe Lotlxaire, son fils aîné, à l’empire, et nomma Pépin et Louis ses deux autres fils, l’un roi d’Aquitaiue, et l’autre roi de Bavière. Loin de fortifier son administration par ce partage, , il -l’al’fail›lit. l)°ailleurs, le zèle de Charlemagne pour la religion avait cimenté sa puissance, et la dévotion mal entendue de. son fils lui Gta une partie de su force. Trop occupé de lu réforme de l’Église, et trop pen flu gouvernement de son état. il s’attira ln haine des ecclésiastiques, et perdit l’estime de ses sujets. « Ce prince, jouet de ses passions et dupe de ses vertus mêmes, ne connut ni sa force. ni si faiblesse : il ne sut exciter 17. Il ni la crainte, ni Fumeur ; et avec i., ’f, peu de vives dans le cœur, il eut toutes sortes de défauts dans l’esprit. En proie in une continuelle irrésolu lion, il changea sans cesse les partages de sa couronne, ébrinilu, par cette versatilité. la force de son empire, et mécontenta ses enfiins. » (Montesquieu.) Il indisposa les évêques par des règle mens sages, mais faits mal à propos. Les prélats, obligés d’aller à la guerre contre les Sarrasins et les Saxons, prenaient souvent l’habit guerrier. Louis les obligea, dit un historien contemporain, «de quitter les ceintures et les baudriers (Por, les couteaux enrichis de pierreries qui y étaient suspendus, les éperons dont la richesse accablait leurs talons. » Le mécontentement du clergé ne tarda pas å éclater. Une cruauté de Louis en fut l’occasion. Bernard, roi d’Ilalie (fils naturel de Pépin dit la Bossa, fils aîné de Chai lenmgne), irrité de ce que Lothuire son cousin lui avait été préféré pour l’empire, prit les armes en 818. L’empereur, ayant marché contre lui, l’intimida tellement par sa présence, que Bernard, abanl
