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donner une idée satisfaisante de la couleur générale de cet ouvrage ; nous allons maintenant entrer dans quelques détails sur la manière dont nous l’avons exécuté. Il ne sera pas non plus hors de propos, d’indiquer la marche que nous avons suivie, afin de rendre les recherches plus faciles aux lecteurs.

Un des avantages de ce Dictionnaire, est celui de posséder une nomenclature beaucoup plus riche que celle de tous les autres Dictionnaires historiques, sans être, pour cela, surchargée d’articles insignifians. On n’y trouvera que des personnages qui, par leurs actions ou par leurs ouvrages, sont réellement du domaine de l’Histoire ou de la Bibliographie. D’après le plan que nous nous sommes tracé, certaine classe d’hommes n’y figurera pas à l’exclusion de telle autre ; guerriers, ecclésiastiques, savans, artistes, soit français, soit étrangers, enfin tous ceux qui auront un titre légitime au souvenir de la postérité obtiendront une place dans cet ouvrage. Peut-être trouvera-t-on que nous nous sommes arrêtés un peu trop scrupuleusement sur des auteurs dont les écrits sont généralement peu connus ? En cela, nous avons voulu nous rendre utiles aux bibliophiles, en leur faisant trouver le plus facilement possible, ce qui pourrait autrement leur coûter de pénibles recherches.

La clarté devait aussi présider à une entreprise de ce genre ; il fallait donc éviter d’y mêler les choses les plus disparates, et c’est ce qu’on a fait en séparant les articles historiques de ceux de la mythologie. Tous ces derniers ont été réunis et formeront un Dictionnaire de la Fable des plus complets, qui fera suite au Dictionnaire historique. Cette séparation doit en même