Naples, fut employé par le roi d’Espagne, et mourut en 1732.
ABATI, famille noble de Florence qui doit au Dante sa célébrité. Il a placé dans son Enfer Bocca del Abati parmi les traîtres à la patrie. Il avait combattu à la bataille de Mont’aperto, en 1260, et avait contribué puissamment à la défaite des Guelfes en coupant d’un coup d’épée la main à celui qui portait l’étendard de la république. En 1304 un prêtre nommé Neri Abati mit le feu dans une sédition, au quartier des Gibelins, et 1 700 maisons furent incendiées.
ABATI, de Carpi, poète italien, n’est connu que par quatre sonnets, qui ont été imprimés à Venise en 1557, dans un recueil de poésies de divers auteurs. Il paraît qu’il a laissé inédites deux traductions latines, dont l’une était celle des Images de Philostrati. Scandianève qui lui dédia sa traduction du Traité de la Sphère, parle de ces traductions dans sa dédicace. Abati (François), parent du précédent, paraît être le poète dont on trouvé quelques poésies dans un recueil imprimé à Bologne, en 1575.
ABATI (Balde-Ange), médecin né à Gubbio, vers l’an 1530.) Il a composé un traité sur l’histoire naturelle de la vipère et sur son emploi en médecine intituté : De admirabili Viperœ naturâ et de mirificis ejus facultatibus liber, Ragusii, 1589, in-4o, très-rare. Urbini, 1591, in-4o, très-rare ; Noribergæ, 1603, in-4o ; Hagæ Comitis, 1660, in-12. On a encore de lui : Opus prœclarum dissertationum discussarum de rebus, verbis et sentitiis, controversis ex omnibus fere scriptori-
ABATI (Antoine) de Gubbio, poète italien, renommé, pendant sa vie, florissait vers le milieu du 17e siècle, et mourut à Sinigaglia, en 1667. Il a laissé I. Raggu’aglio di parnaso contra poestrati e partegiani delle nazioni ; Milan, 1638, in-8o. II. Le Frascherie, farci tre, poésies satiriques mêlées de prose, Venise, 1651, in-8o. III. Poesie postume, Bologne, 1671, in-8o. IV. Il Consiglio degli Dei, dramma per musica, à l’occasion du mariage de Louis XIII, avec l’infante d’Espagne, Bolog., 1671. Cet ouvrage fut dédié par l’auteur, en 1660, au cardinal Mazarin. Abati eut à se plaindre de la fortune, comme on le voit dans plusieurs de ses poésies. Cependant il avait été attaché à l’archiduc Léopold d’Autriche, et avait gouverné successivement plusieurs petites villes de l’État ecclésiastique. L’empereur Ferdinand, au lieu de pourvoir à ses besoins pendant sa vie, lui fit l’honneur de composer, après sa mort, un mauvais acrostiche italien à sa louange.
ABATI ou DELL’ ABBATE (Nicolò), peintre italien. Voyez Abatte (dell’).
ABATUCCI (Charles), né d’une des premières familles de Corse, général de division sous la république française. Il sortit en 1790 de l’école militaire de Metz, pour entrer au deuxième régiment d’artillerie. En 1793 il passa dans l’artillerie à cheval, et fut fait ensuite aide-de-camp du général Pichegru. Nommé en Hollande adjudant-général, il devint général de bri-
