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nous ne sommes que témoins, et le public doit être juge. Notre livre, comme nous l’avons déjà dit, n’est destiné à être ni une apologie, ni un libelle diffamatoire.

Les nombreuses critiques que l’on a faites contre nos devanciers, n’auront pas non plus été infructueuses pour nous : après les avoir discutées, nous nous sommes conformés à celles qui nous ont paru solides et judicieuses ; cependant malgré toutes nos précautions, nous sommes bien persuadés que notre travail ne sera pas tout-à-fait à l’abri de la critique. Un tel ouvrage ne saurait être exempt d’imperfections. Aussi sommes-nous prêts à accueillir toutes les observations qui nous seraient faites, et à en profiter autant que cela sera en notre pouvoir.

On a vu, par cet Avertissement, quels sont nos principes, quelle est, pour ainsi dire, notre profession de foi : maintenant, notre ouvrage prouvera, mieux que tous les raisonnemens possibles, combien nous avons été jaloux de nous montrer fidèles à la vérité, et de remplir nos engagemens envers le public.