et par dessus un haubergeon[1]
pour préserver des pointes son cœur ;
Et, par dessus, un beau haubert
tout orné de joaillerie[2],
il était très fort de cuirasse ;
et par dessus cela sa cotte d’armes
aussi blanche que fleur de lis,
en laquelle il va se battre.
Son écu était tout d’or rouge,
et au milieu était une tête de sanglier
auprès d’un escarboucle ;
et alors il jura, par l’ale et le pain,
que « ce géant mourrait,
arrive que voudrait ! »
Ses jambières étaient de cuir bouilli,
la gaine de son épée d’ivoire,
son heaume de laiton brillant,
la selle était d’os de rochal[3],
sa bride comme le soleil brillait,
ou comme le clair de lune.
Sa lance était de fort cyprès
qui présage guerre et nullement paix,
la tête aiguisée très pointue ;
son coursier était tout gris pommelé,
il va l’amble sur les chemins
tout doucement et rondement
par le pays.
Voici, seigneurs, un chant fini !
Si vous en voulez davantage
Je vais essayer d’en conter encore.
À présent tenez votre langue, par charité,
ensemble chevalier et noble dame,