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Jeune Femme et Vieux Mari.


Dites, que voulez-vous que jeune ménagère
Puisse faire d’un vieux dans le nœud conjugal .
Maudit soit donc l’argent qui te poussa ma mère
À vendre ta Jenny . . . . . pour du métal !

Du matin jusqu’au soir il se plaint, et sans cesse,
Il tousse, il tousse, il tousse, et de plus est boiteux,
Il n’en peut plus, son sang est figé de vieillesse,
Oh ! que la nuit est triste . . . . . avec un vieux !

Morose il se démène, il se ronge, il marmotte,
Je ne saurais lui plaire, il est méticuleux,
Brutal, grondeur, chagrin, jaloux de sa culotte,
Maudit jour où je vis ce vilain vieux !

Au moins elle me plaint ma tante Catherine,
Elle est de bon conseil, je veux le harceler,
Le vexer, dans son cœur enfoncer mainte épine ....
Son cuivre après pourra me consoler !

BURRINGTON (E. H.)

L’Hiver.

L’htkonpellë pressent le souffle d’hiver Lorsque l’hiver est loin encore. De la mort elle sait que ce souffle est le flair

Qui suit le vent et s’évapore. Que faire alors? L’hirondelle a deux nids, deux ou trois, plus peut-être. Elle élargît son aile, elle amincit sou corps, Et d’un rapide vol, vive connue salpêtre, File à travers les airs vers un ciel opportun. L’hirondelle a deus nids, deux ou trois, plus peut-être. Mais le pauvre n’en a pas un !

Le pauvre flaire aussi la riiiueur de l’hiver,

Sur son foyer sans l’eu versant un pleur amer, Il voit son enfant qui frissonne