Pouzzoles et la Solfatara
4 janvier
À Pouzzoles, j’ai examiné le temple des Nymphes, la maison de Cicéron, celle qu’il appelait la Puteolane, d’où il écrivit souvent à Atticus, et où il composa peut-être sa seconde Philippique. Cette villa était bâtie sur le plan de l’Académie d’Athènes : embellie depuis par Velus, elle devint un palais sous l’empereur Adrien, qui y mourut en disant adieu à son âme.
Animula vagula, blandula,
Hospes comesque corporis, etc.
Il voulut qu’on mît sur sa tombe qu’il avait été tué par les médecins :
Turba medicorum regem interfecit.
La science a fait des progrès.
À cette époque, tous les hommes de mérite étaient philosophes, quand ils n’étaient pas chrétiens.
Belle vue dont on jouissait du Portique : un petit verger occupe aujourd’hui la maison de Cicéron ;
Temple de Neptune et tombeaux.
La Solfatare, champ de soufre. Bruit des fontaines d’eau bouillante ; bruit du Tartare pour les poètes.
Vue du golfe de Naples en revenant : cap dessiné par la lumière du soleil couchant ; reflet de cette lumière