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MÉMOIRES

LIVRE V

Les Cent-Jours à Paris. Effet du passage de la légitimité en France. — Étonnement de Bonaparte. — Il est obligé de capituler avec les idées qu’il avait crues étouffées. — Son nouveau système. — Trois énormes joueurs restés. — Chimères des libéraux. — Clubs et fédérés. — Escamotage de la République : l’Acte additionnel. — Chambre des représentants convoquée. — Inutile Champ de Mai. — Soucis et amertumes de Bonaparte. — Résolution à Vienne. — Mouvement à Paris. — Ce que nous faisions à Gand. — M. de Blacas. — Bataille de Waterloo. — Confusion à Gand. — Quelle fut la bataille de Waterloo. — Retour de l’Empereur. — Réapparition de La Fayette. — Nouvelle abdication de Bonaparte. — Scènes orageuses à la Chambre des Pairs. — Présages menaçants pour la seconde Restauration. — Départ de Gand. — Arrivée à Mons. — Je manque ma première occasion de fortune dans ma carrière politique. — M. de Talleyrand à Mons. Scène avec le roi. — Je m’intéresse bêtement à M. de Talleyrand. — De Mons à Gonesse. — Je m’oppose avec M. le comte Beugnot à la nomination de Fouché comme ministre : mes raisons. — Le duc de Wellington l’emporte. — Arnouville. — Saint-Denis. — Dernière conversation avec le roi.

Je vous fais voir l’envers des événements que l’histoire ne montre pas ; l’histoire n’étale que l’endroit. Les Mémoires ont l’avantage de présenter l’un et l’autre côté du tissu : sous ce rapport, ils peignent mieux l’humanité complète en exposant, comme les tragédies