sang au sang des souverains d’Angleterre, Geoffroy IV de Chateaubriand ayant épousé en secondes noces Agnès de Laval, petite fille du comte d’Anjou et de Mathilde, fille de Henri Ier ; Marguerite de Lusignan, veuve du roi d’Angleterre et petite-fille de Louis le Gros, s’étant mariée à Geoffroy V, douzième baron de Chateaubriand. Sur la race royale d’Espagne, on trouverait Brien, frère puîné du neuvième baron de Chateaubriand, qui se serait uni à Jeanne, fille d’Alphonse, roi d’Aragon. Il faudrait croire encore, quant aux grandes familles de France, qu’Édouard de Rohan prit à femme Marguerite de Chateaubriand ; il faudrait croire encore qu’un Croï épousa Charlotte de Chateaubriand. Tinténiac, vainqueur au combat des Trente[1], Du Guesclin le connétable, auraient eu des alliances avec nous dans les trois branches. Tiphaine Du Guesclin, petite-fille du frère de Bertrand, céda à Brien de Chateaubriand, son cousin et son héritier, la propriété du Plessis-Bertrand. Dans les traités, des Chateaubriand sont donnés pour caution de la paix aux rois de France, à Clisson, au baron de Vitré. Les ducs de Bretagne envoient à des Chateaubriand copie de leurs assises. Les Chateaubriand deviennent grands officiers de la couronne, et des illustres dans la cour de Nantes ; ils reçoivent des commissions pour veiller à la sûreté de leur province contre les Anglais. Brien Ier se trouve à la bataille d’Hastings : il était
- ↑ Jean de Tinténiac, le héros du combat des Trente, était fils d’Olivier, IIIe du nom, seigneur de Tinténiac, et d’Eustaice de Chasteaubrient, seconde fille de Geoffroy, VIe du nom, baron de Chasteau-brient, et d’Isabeau de Machecoul. (Le P. Aug. Du Paz, Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne.)