Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/277

Cette page n’a pas encore été corrigée

AV. J.-C. 509. ss OL. 67. 207

que se soumettre à des conditions honteuses 1 . L homme illustre répliqua qu'on devoit remer- cier les dieux, qu'en des circonstances si alar- mantes , les Romains se montrassent encore disposés à des négociations 2 . Son avis prévalut. L'on dépêcha en Italie des ambassadeurs du parti d'Hannon, qui, amusant leurs vainqueurs du récit de leurs querelles domestiques , se van- toient que, si l'on eût d'abord suivi leurs con- seils, ils n'auroient pas été obligés de venir mendier la paix à Rome V

1 Polyb. , ib. ; Liv. , lib. xxx. ■ — 2 Id. ib.

3 Lïv. , ib.

a Quoiqu'il y ait toujours quelque chose de forcé dans ce parallèle de l'Angleterre et de Carthage, il nie sem- ble moins étrange que les autres, a^lcs faits historiques sont curieux. Nouv. Eu.

��� �