148 REVOLUTIONS ANCIENNES.
Sous la main de nos Praxitèles,
Respirez , marbres de Paros!
Muses , vos lyres immortelles
Nous doivent l'hymne des héros : Il faut de nouveaux chants pour des palmes nouvelles. Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits ! etc. 1 a
Dans le second chant de Tyrtée qu'on va lire, ce poëte a déployé toutes les ressources de son génie. A la fois pathétique et élevé, son vers gémit avec la patrie , ou brûle de tous les feus de la guerre. Pour exciter le jeune héros à la dé- fense de son pays, il appelle toutes les pas- sions , touche toutes les cordes du cœur. Ce fui sans doute un pareil chant qui ramena une troisième fois à la charge les Lacédémoniem vaincus , et leur fit conquérir la victoire , en dé- pit de la destinée.
SECOND CHANT GUEltAIER.
« Qu'il est beau de tomber au premier rang ce combattant pour la patrie ! Il n'est point de calamité pareille à celle du citoyen forcé d'abandonner son
1 Pelt., Journ. , n". lx , pag. 484
■ Ce chant est un véritable lieu commun. Sa médiocrité est d'autant plus frappante qu'il est placé entre deux ad- mirables chants de Tyrtée. Nouv. Ed.
�� �