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CHAPITRE XVIII.

��Caractère des Athéniens et des François.

���;uels peuples furent jamais plus aima- 'blés dans le monde ancien et moderne , que les nations brillantes de l'Attique et de la France? L'étranger, charmé à Paris et à Athènes , ne rencontre que des cœurs compatis- sants et des bouches toujours prêtes à lui sou- rire. Les légers habitants de ces deux capitales du goût et des beaux-arts, semblent formés pour couler leurs jours au sein des plaisirs. C'est là qu'assis à des banquets 1 , vous les entendrez se lancer de fines railleries 2 , rire avec grâce de leurs maîtres 3 ; parler à la fois de politique et d'amour , de l'existence de Dieu et du succès de

��iEschin., in Ctes. ; Volt., Contes et Mél.

��2 Plut. , de Praecep. reip. Ger.; Caract. de La Bruy.

3 Plut.,inPericl.; Satir.Ménipp.jNoëls de la Cour, etc.

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