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d’admirer les longues arêtes de rochers, les fondrières, les crevasses, les trous, les entortillements des vallées des Alpes. A cette condition, je dirai qu’il y a des montagnes que je visiterois encore avec un plaisir extrême : ce sont celles de la Grèce et de la Judée. J’aimerois à parcourir les lieux dont mes nouvelles études me forcent de m’occuper chaque jour ; j’irois volontiers chercher sur le Tabor et le Taygète d’autres couleurs et d’autres harmonies, après avoir peint les monts sans renommée et les vallées inconnues du Nouveau Monde[1].

fin du voyage au mont-blanc.
  1. Cette dernière phrase annonçoit mon voyage en Grèce et dans la Terre Sainte ; voyage que j’exécutai en effet l’année suivante, 1806. Voyez l’Itinéraire.