Ἐπ᾽ Ἀμφιτρίτας ῥοθίῳ
Δραμόντες ; ὅπου πεντήκοντα κορᾶν
Τῶν Νηρῄδων χοροὶ
Μέλπουσιν, etc.
(Eurip., in Iph. Taur.)
Déjà Sunium.
En sortant d’Athènes, je me rendis à un village nommé Keratria, situé au pied du mont Laurium, où les Athéniens avoient leurs mines d’argent. Nous allumâmes des feux sur la montagne, pour appeler un bateau de l’île de Zéa, autrefois Ceos, patrie de Simonide. Ce fut inutilement. La fièvre que j’avois prise dans le marais de Lerne redoubla, et je passai huit jours dans le village de Keratria, ne sachant si je pourrois aller plus loin. M. Fauvel m’avoit donné pour me conduire un Grec, qui, me voyant ainsi arrêté, retourna à Athènes, loua une barque au Pirée, et vint me prendre sur la côte dans une anse, à trois lieues de Keratria. Nous arrivâmes au coucher du soleil au cap Sunium. Je me fis mettre à terre, et je passai la nuit assis au pied des colonnes du temple. Le spectacle étoit tel que je le peins ici. Le plus beau ciel, la plus belle mer, un air embaumé, les îles de l’Archipel sous les yeux, des ruines enchantées autour de moi, le souvenir de Platon, etc., ce sont là de ces choses que le voyageur ne trouve que dans la Grèce.
Prête à descendre avec Pâris, etc.
Voyez l’Iliade.
La veillée des fêtes de Vénus, etc.
Consultez ce que j’ai dit au sujet de cet hymne et de la méprise des critiques sur la nature de mes imitations. Ce n’est point du tout ici le Pervigilium Veneris attribué à Catulle.
Qu’il aime demain, etc.
Cras amet qui nunquam amavit ;
Quique amavit, cras amet.
(Pervigil.)