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Il y avoit à Sparte un second Lesché, connu sous le nom de Pœcile, à cause des tableaux ou peintures qu’on y voyoit.

Les rois Agides étoient les descendants d’Agis, fils d’Eurysthène et neveu de Proclès, deux frères jumeaux en qui commencent les deux familles qui régnoient ensemble à Sparte.


11e. — page 194.

Éloignée du bruit et de la foule, etc.

Citer les autorités pour les églises et les cérémonies de l’Église primitive, ce seroit répéter mon texte. Il suffira que le lecteur sache que tout cela est une peinture fidèle. Il peut consulter Fleury, Mœurs des chrétiens et Histoire ecclésiastique.


12e. — page 194.

Leurs tuniques entr’ouvertes, etc.

Le vêtement des femmes de Sparte étoit ouvert depuis le genou jusqu’à la ceinture. Lycurgue, en voulant forcer la nature, avoit fini par faire des Lacédémoniennes les femmes les plus impudiques de la Grèce.


13e. — page 194.

Aux fêtes de Bacchus ou d’Hyacinthe.

Les fêtes d’Hyacinthe se célébroient à Amyclée avec une grande pompe. Elles duroient trois jours : les deux premiers étoient consacrés aux pleurs, le troisième aux réjouissances.


14e. — page 194.

La fourberie, la cruauté, la férocité maternelle, etc.

Le vol et la dissimulation étoient des vertus à Sparte. On apprenoit aux enfants à voler. On connoît la cryptie, ou la chasse aux esclaves. On sait que les Lacédémoniennes s’applaudissoient de la mort de leurs enfants. Elles disoient à leurs fils partant pour la guerre, en leur montrant un bouclier : ἤ τάν, ἤ ἐπὶ τάν.


15e. — page 195.

Le lecteur monta à l’ambon.

Le lecteur étoit un diacre ou sous-diacre, qui faisoit une lecture. L’ambon étoit une tribune.