Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/455

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LIVRE NEUVIÈME.


1re Remarquepage 128.

Si Hiéroclès avoit pu voir…

Transition par laquelle on retourne de l’action au récit. Les derniers moments de prix de la famille chrétienne motivent la continuation du récit on peut écouter ce récit, puisque le calme règne encore, mais on voit qu’à l’instant où le récit finira les maux commenceront.


2e. — page 128.

Sont assis à la porte du verger.

Le lieu de la scène est changé. Les familles sont à présent rassemblées dans l’endroit où Eudore et Cymodocée ont chanté sur la lyre.


3e. — page 128.

Constance se trouvoit alors à Lutèce.

Selon divers auteurs, le nom de Lutèce (Paris) vient du latin lutum, qui veut dire fange ou bouc, ou de deux mots celtiques qui signifient la belle pierre ou la pierre blanche. (Duplessis, Ann. de Paris, p. 2.)


4e. — page 128.

Les Belges de la Sequana.

Sequana, la Seine.

Il y avoit trois Gaules : la Gaule Celtique, la Gaule Aquitanique et la Gaule Belgique. Celle-ci s’étendoit depuis la Seine et la Marne jusqu’au Rhin et à rocéan. (Cæs., lib. i, p. 2.)


5e. — page 128.

Le premier objet qui me frappa dans les marais des Parisii, ce fut une tour octogone, consacrée à huit dieux gaulois.

Les Parisii étoient les peuples qui environnoient Lutèce, et ils composoient un des soixante ou des soixante-quatre peuples des Gaules : Optima gens flexis in gyrum Sequana frenis. Ils se battirent contre Labiénus, lieutenant de César. Le vieillard Camulogène, qui les commandoit, fut tué dans l’action, et Lutèce, que les Parisii avoient mise en cendres de leurs propres mains, subit le joug