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Chiama egli a se Michele, il quai nell’ armi
Di lucido diamante arde e lampeggia :
E dice lui : non vedi or come s’ armi
Contra la mia fedel diletta greggia
L’empia schiera d’Averno, e insin dal fondo
Delle sue morti a turbar sorga il mondo ?

Va ; dille tu, che lasci omai le cure
Della guerra ai guerrier, cui ciò conviene ;
Nè il regno de’ viventi, nè le pure
Piagge del ciel conturbi ed avvelene
Torni alle notti d’Acheronte oscure,
Suo degno albergo, alle sue giuste pene ;
Quivi se stessa, e l’anime d’Abisso
Crucii. Così comando, e così ho fisso.
(Gerus. lib., canto ix, stanz. 55.)

Si j’avois écrit quelque chose d’aussi sec, si j’avois fait parler Dieu si froidement, si longuement, si peu noblement pour si peu de chose, comme j’aurois été traité ! Qu’on lise encore Le Paradis du Dante. J’ose dire qu’on a prononcé sur le troisième livre des Martyrs sans la moindre connoissance de cause et sans la moindre justice. Mais qu’importe ? le parti étoit pris, et s’il eût été nécessaire, on m’auroit mis au-dessous de Chapelain et du père Lemoine.


16e. — page 46.

Asaph, qui soupira les douleurs de David.

Asaph étoit le chef des musiciens qui devoient chanter devant l’arche des psaumes de David ; il a composé lui-même plusieurs cantiques, et l’Écriture lui donne le nom de prophète. (Voyez D. Calmet.)


17e. — page 46.

Et les fils de Coré.

On ne sait si les fils de Coré descendoient de ce Coré qui périt dans sa rébellion contre Moïse, ou s’ils étoient les enfants de quelque lévite du même nom. Quoi qu’il en soit, on les trouve nommés à la tête de plusieurs psaumes, comme devant les chanter dans le tabernacle. Les divers instruments que je soumets à Asaph et aux fils de Coré semblent indiqués par quelques mots hébreux à la tête des psaumes.


18e. — page 46.

Les fêtes de l’ancienne et de la nouvelle Loi sont célébrées tour à tour.

Saint Hilaire dit positivement que les anges célèbrent dans le ciel différentes solennités (in Ps., p. 281). Théodoret assure que les anges remplissent