vêtu d’un manteau blanc, portant une panetière sur ses épaules et tenant un bâton à la main. » (Her., liv. ii.)
C’étoit Cyrille, évêque de Lacédémone.
Ce n’est point ici l’un des saints connus sous le nom de Cyrille. J’ai cherché inutilement un évêque de Lacédémone de cette époque ; je n’ai trouvé qu’un évêque d’Athènes. Au reste, j’ai peint Cyrille d’après plusieurs grands évêques de ce temps-là ; et dans toute son histoire, dans les cicatrices de son martyre, dans la force qu’on fut obligé d’employer pour l’élever à l’épiscopat, tout est vrai, hors son nom.
On se prosternoit devant les évêques, et on leur donnoit les noms sacrés que la famille de Lasthénès donne à Cyrille.
Il m’a promis de me raconter son histoire.
De là le récit. La promesse qu’Eudore a faite à Cyrille est censée avoir précédé le commencement de l’action. L’empressement de Cyrille à connoître l’histoire d’Eudore est pleinement justifié, et par le caractère de l’évêque, et par celui du pénitent, et par les mœurs des chrétiens.
Eudore lut pendant une partie du repas, etc.
« Les chrétiens faisoient lire l’Écriture sainte et chantoient des cantiques spirituels et des airs graves, au lieu des chansons profanes et des bouffonneries dont les païens accompagnoient leurs festins : car ils ne condamnoient ni la musique ni la joie, pourvu qu’elle fût sainte. » (Fleury, Mœurs des Chrétiens.)
Cymodocée trembloit.
Premier fil d’une trame qui va s’étendre par degrés.
Le repas fini, on alla s’asseoir à la porte du verger, sur un banc de pierre.
Cette coutume antique se retrouve dans la Bible et dans Homère. Nestor