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était impossible, après avoir journellement suivi avec la plus vive anxiété le cours des choses, de reconnaître le progrès attribué au travail des classes émancipées.

En transmettant au secrétaire d’État des colonies, le 21 juin, le discours du président et les réponses des deux chambres, le gouverneur ajoutait :

« A l’égard du travail libre, il importe de faire observer que M. le président Warner lui-même est un converti, et que, comme planteur et en homme éclairé, il aura été probablement aussi attentif à former son opinion que n’importe quel membre du conseil ou de l’assemblée. De plus, il est dit dans le rapport du surintendant de la police que pas un propriétaire ne voudrait, s’il était en son pouvoir, revenir au régime de l’esclavage ou adopter le système d’apprentissage, et que la liberté complète a eu et continue d’avoir de bons effets, toutes les fois que les propriétaires ont su, selon l’occasion, se montrer modérés et fermes[1]. »

Le 15 août, en accusant réception de la dépêche de sir Mac Grégor, le ministre se déclara satisfait des avantages recueillis du travail libre à Antigue[2].




Ici s’arrêtent les documents officiels publiés sur cette colonie jusqu’en 1838.

  1. Documents parlementaires, part. III (2), p. 297, dépêche n" 311, avec annexes.
  2. Ibid. p. 297, dépêche n° 311, avec annexes.