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avoir été unanimement approuvé, il est demandé qu’un comité soit choisi pour continuer l’enquête dans la prochaine session du parlement. D’après cette recommandation et l’obligation imposée au gouvernement de fournir toutes les informations que le parlement peut désirer sur un objet aussi important, lord Glenelg me charge de répondre que, dans son opinion, le gouvernement de Sa Majesté ne saurait refuser son assentiment à la nomination d’un tel comité pendant la présente session, si la motion en était faite dans l’une ou l’autre chambre du parlement. »




Ici se terminent les documents généraux relatifs à la période d’apprentissage.

La partie V (2), 1838, ne contient aucune instruction générale de la métropole. Le volume est spécialement consacré à l’exécution de l’acte d’abolition aux Barbades et à la Guyane anglaise. Les faits les plus intéressants de ce volume seront reproduits dans le Précis historique consacré à la Guyane, dans la seconde partie de la présente publication.

Il convient seulement de rappeler ici qu’à la suite de la pétition rapportée ci-dessus, et des propositions analogues faites dans le sein du parlement, le gouvernement anglais refusa de trancher législativement la question de la suppression de deux dernières années d’apprentissage pour les noirs ruraux ; mais qu’il présenta un bill destiné à modifier l’acte d’abolition de l’esclavage, à la satisfaction des pétitionnaires et de leurs organes dans le parlement, par la