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sentent à la pudeur et modestie, ne trompent personne que les sots, et leur sient fort bien, sont là au siege d’honneur. Mais c’est chose qu’il ne faut poinct estre en peine de leur apprendre ; car l’hypocrisie est comme naturelle en elles. Elles y sont toutes formées, et s’en servent par-tout et trop, visages, vestemens, paroles, contenances, rire, pleurer, et l’exercent non seulement envers leurs maris vivans, mais encore après leur mort. Elles feignent un grand deuil, et souvent au dedans rient : (…).


LIVRE 3 CHAPITRE 11


du bienfaict, obligation et recognoissance.